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De Sasuke à Ninja Warrior : L’Évolution d’une Discipline

C’est parti pour plonger dans l'histoire fascinante des parcours d'obstacles.

 

Cette discipline a vu le jour en septembre 1997 sous le nom de « Sasuke » dans le programme japonais « Kinniku Banzuke », diffusé sur la chaîne TB. Cette aventure audacieuse était conçue pour divertir le public, mais elle a rapidement captivé l'imagination de milliers de spectateurs, entraînant l'organisation de compétitions bi-annuelles dès l'année suivante.

 

L'engouement pour cette épreuve unique n'a pas tardé à franchir les frontières. En mars 2006, les Américains ont décidé de présenter une version condensée de l'émission japonaise sur la chaîne G4, rebaptisée « Ninja Warrior », avec des commentaires en anglais. Alors que « Sasuke » entamait sa 19e saison, les Américains ont également décidé de se lancer dans l'aventure, donnant naissance à « American Ninja Challenge » en 2009.

 

Le succès de cette émission a transcendé les frontières nationales, se diffusant dans plus de 150 pays sous les appellations variées de « Sasuke » ou « Ninja Warrior ». Ainsi, cette passionnante aventure s'est inscrite dans l'imaginaire collectif, captivant des millions de téléspectateurs à travers le globe et transformant la simple idée de divertissement en un véritable phénomène mondial

 

Ce périple demande aux participants de parcourir une distance de 100 mètres aussi rapidement que possible, en surmontant un enchaînement de cinq à dix obstacles avant d’atteindre le buzzer. Cependant, pour ceux qui parviennent jusque-là, un dernier défi se présente à eux, appelé le « mur » en France. 

 

Pour atteindre le buzzer il faut réussir à franchir ce mur qui se dresse devant les participants à une hauteur de plus de 4m25 pour le mur classique pour les hommes et 4m pour les femmes, tandis que le « méga mur » apparu en France en 2019 atteint une hauteur de 5.50 mètres
Ainsi, lorsqu'il ne reste plus que deux participants, le « Mont Midoriyama », en japonais, se présente devant eux, où les deux finalistes doivent grimper à l’aide de leurs jambes et de leurs bras jusqu'au sommet pour atteindre l'ultime buzzer.

 

Face à l’intérêt grandissant pour ces courses, la fédération française d’athlétisme a pris en charge les compétitions d’obstacles depuis 2017, qu’elles soient longues de (3 km à plus de 50 km) ou courtes (environ 100 mètres). Mais, elles ne sont toujours pas regroupées dans une fédération propre à elles. Toutefois, cette évolution permettra de l’intégrer aux Jeux Olympiques de 2028. 

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